Sur les pas des ancêtres de Louise (juin 2009)

Avec mon épouse, Monique, nous nous sommes rendus en Acadie du 24 au 28 juin 2009, en passant par Concarneau et Belle Ile en Mer, en Bretagne, d'où viennent les ancêtre de son arrière grand-mère, Louise Amélie Mélanson.

Voici un petit reportage de ce pélerinage.

Nous avons donc commencé par nous rendre à Concarneau, où Jean-Baptiste MELANSON, arrière-arrière grand père de Louise s'est marié le 14 janvier 1784, avec Anne LE BEAU. Jean-Baptiste, rappelons-le, était né à la Rivière aux Canards, en Acadie, Nouvelle Ecosse, d'où il a été déporté avec ses parents, Pierre MELANSON et Marie-Magdeleine LEBLANC, en 1755. Après avoir été emprisonné pendant 8 ans dans le port de Southampton en Angleterre, ils sont arrivés en 1763 à Saint Malo, se réfugiant sur Saint Servan durant 2 ans, avant d'arriver sur Belle Ile en Mer avec 79 autres familles acadiennes, en octobre 1765.

Concarneau se trouve dans le sud de la bretagne, à l'ouest de Belle-Ile-en-mer

voici quelques photos prises dans cette belle ville close

ici c'est mon épouse, Monique

petite fille de Louise MELANSON
prise devant l'enceinte de la ville close

la voici entrant dans la ville close

sur les pas de Jean-Baptiste

Voici l'église Saint Guénolé reconstruite

C'est dans l'ancienne église, à cet emplacement
que Jean-Baptiste et Anne ce sont mariés

C'est aussi ici que Pierre, son deuxième fils a été baptisé

Et c'est ici que les obsèques de Jean-Baptiste
ont été célébrés le 26 août 1803

PASSAGE A BELLE-ILE-EN-MER

Quelques jours plus tard, nous nous sommes rendus sur Belle-Ile-en-mer où nous avons été accueillis par une cousine MELANSON, Danielle BLANCANNEAUX, descendante de Marie-Madeleine MELANSON, fille de Jean MELANSON qui est lui aussi arrivé avec les 80 familles acadiennes qui se sont installées sur Belle-Ile en 1765. Il était veuf et arrivait aussi de Saint Servan, après être arrivé de Bristol en Angleterre. Danielle fait partie de l'association Belle-Ile/Acadie.

Voici quelques photos.

Comme par hasard, nous sommes tombés sur une ferry qui portait le nom "Acadie"

ce bâteau ne circule pas habituellement, il sert uniquement en dépannage.

Monique pose à l'endroit où ses ancêtres on débarqués

Monique pose avec sa cousine Danielle
devant la croix des acadiens.

En ce lieu, les acadiens se rassemblaient.

Elles se trouvent ici devant les maisons de leurs ancêtres, restées intactes

A gauche se trouvait la maison de Jean et à droite la maison de Pierre

DEPART GRAND PRE en NOUVELLE ECOSSE    (arrivée le 24 juin 2009)

Inutile de vous dire que c'est avec une grande émotion que le 24 juin 2009, après nous être posé sur l'aéroport international d'Halifax, en début d'après-midi.

        Nous sommes remonté avec une voiture que nous avions
        loué, jusqu'à Grand Pré où se trouve le site historique des
        Acadiens, sur le village de Grand Pré appelé avant la
        déportation (le grand dérangement) de 1755, "la grande prée".

        Notre émotion était d'autant plus grande que le dernier
        ancêtre de mon arrière grand-mère, né sur le sol acadien,
        se prénomait Jean-Baptiste. C'était lui, en quelque sorte
        que mon épouse ramenais en Acadie qu'il avait quitté
        alors qu'il avait 4 ans, en le portant en elle par le lien du sang
        qui l'unissait à lui. Et comme par hasard, celui qui avait tout
        fait pour qu'elle se rende en Acadie, sur la terre de ses
        ancêtres acadiens, moi-même, je portais comme prénom
       celui du papa de Jean-Baptiste, Pierre MELANSON.

        C'était comme si Pierre par moi, avait ramené son fils
       Jean-Baptiste présent en mon épouse sa descendante,
        pour lui faire découvrir ce magnifique pays qu'il n'avait pas
        eu le temps vraiment le temps de connaître, étant trop petit
et dont il ne devait plus se souvenir lorsqu'il est arrivé à Saint Malo, en France, comme par hasard une fois de plus, mon lieu de naissance.

Et ce qui est encore plus incroyable, c'est qu'en choisissant la date de notre voyage, sans faire exprès, pour une raison de coût plus avantageux, je réservais un billet d'avion pour une arrivée le 24 juin à Grand Pré. Ce n'est qu'après avoir fait cette réservation que mon épouse découvrait que sans le faire exprès, je la faisais arrivée le jour de la fête de Jean-Baptiste qui est (je ne l'est découvert que le 26 juin, en Acadie) que ce jour là c'était aussi le jour de la fête des Canadiens Français. Saint Jean-Baptiste étant le saint patron des Canadiens Français. INCROYABLE !!!!!

Voici le paysage que nous avons découvert en arrivant sur le lieu de l'hébergement que nous avions trouvé et réservé grâce à une information donnée par l'association "les amis de grand pré". On se serait cru en Bretagne.

Un peu sur la droite en descendant la route, se trouve la petite maison dans la prairie que nous avions loué et sur la droite en montant un peu on apperçoit la ferme des propriétaire de cette petite maison. Comme par hasard nous sommes arrivés tout près du lieu où Pierre et sa famille ont été déporté, puisque la croix de la déportation se trouve derrière la ferme sur la droite. Vous pouvez avoir un aperçu plus précis en cliquant sur la photo.





     mon épouse entrant dans le cottage

Nous avions prévu, pour marquer la fête de Jean-Baptiste de nous rendre dès ce premier jour sur le lieu marquant l'emplacement de l'église St Jean Joseph de la Rivière au Canard, où il avait été baptisé, ses parents Pierre et Magdeleine LEBLANC habitant à cette époque (1752) la Rivière aux Canards.

C'est accompagné d'Yvette LEBLANC, une amie de grand pré (association), qui nous a accueillie au cottage et servie d'interprète, que nous nous y rendions. Comme par hasard, elle portait le même nom de famille que la maman de Jean-Baptiste. Encore un petit clin d'oeil.

J'en profite pour lui dire un grand merci. Avec elle nous avons visité tout le secteur de la Rivière aux Canards et bien plus encore puis qu'elle nous a envoyé jusqu'au cap bomidon d'où nous avons vue sur tout le bassin des mines.

           Stèle marquand l'emplacement
           de l'église St Joseph de la Rivière aux Canard
           (pour lire ce qui est écrit, cliquer sur la photo)

Mon épouse découvrant la stèle

Vue du bassin des mines à partir du cap bomidon. Pour voir la photo panoramique de plus près, cliquer sur la photo.

Le 25 juin

Ce jour là, il était prévu que nous remontions l'arbre généalogique en ayant une pensée pour le grand père de Jean-Baptiste, Philippe et son arrière grand-père, le fondateur de Grand Pré, Pierre dit Sieur de Laverdure. Nous avions prévu d'aller nous recueillir près de la croix qui marque l'emplacement du cimetière où tous 2 furent enterrés avant le grand dérangement.

Ce que nous ne savions pas, c'est que Pierre et Philippe nous attendaient vraiment avec Jean-Baptise et Pierre son père, qui était revenu avec nous jusqu'en Acadie pour faire ce pélerinage.



        En entrant dans le site historique, où l'on était attendus, nous fûmes
        accueillis par Suzanne que l'on voît sur la photo près de Monique,
        et qui est guide interprète. Qu'est-ce qu'elle est gentille !!!!
        Encore un grand merci, Suzanne, pour ton accueil, sans oublier Brigitte,
        Dorlène, Lucille, etc .....

        Elle nous a alors appris que nous étions arrivés en Acadie,
        non seulement le jour de la Saint Jean-Baptiste,
        mais aussi le jour anniversaire du décès de Philippe, son grand-père.
        Son nom était d'ailleur affiché dans l'entrée, sur un panneau.
        De plus, en ce jour où nous avions décidé de nous recueillir, était
        aussi le jour anniversaire de son inhumation, puisque enterré
        le 25 juin 1744. Nous ne l'avions pas fait exprès. Hasard !!!!!

        Nous n'étions pas au bout de nos surprises. Après avoir rencontré
        Suzanne, Brigitte, la responsable du site je crois, est venu nous voir
        et là elle nous appris qu'elle avait obtenu l'autorisation que nous
        assistions à la répétition générale d'une pièce de théatre qui serait
        jouée durant tout l'été, pour les visiteurs du site, à partir du 28 juin
       et qui avait pour titre : "la vie d'autrefois". Elle nous a fait rencontré
       le metteur en scène qui nous a donné rendez-vous à 11h00, ce qui
       nous a laissé le temps de commencer à visiter le musé qui nous
      a beaucoup impressionné.

A 11h00, nous nous sommes rendu au point de rendez-vous et là nous avons rencontré le groupe de
4 jeunes comédiens qui nous ont demandés de les accompagner. Nous ne savions pas où ils nous emmenaient. Nous pensions que c'était dans une salle. Eh bien non. Figurez-vous, à notre grande surprise, qu'ils nous ont emmené au pied de la croix marquant l'emplacement du cimetière, où nous avions envisagés de nous rendre pour nous recueillir et prier pour les âmes de Philippe et Pierre, mais aussi de leurs épouses, Marie DUGAS et Marguerite MIUS d'ENTREMONT.

Et là, tout coup, l'un des comédiens, celui qui
se trouve au milieu avec une cape noire,
s'allongea sur le sol près de la croix, jouant
un mort qui sortait de sa tombe et à notre
grand surprise, c'était l'arrière grand-père
de Jean-Baptiste, Pierre dit Sieur de Laverdure.

En réfléchissant après coup, on s'est dit qu'en
ayant été accueilli par ces quelques acteurs
qui jouaient la vie des acadiens d'autrefois,
c'est vraiment ces acadiens de Grand Pré,
du Bassin des mines, qui avec à leur tête Pierre,
l'ancêtre de Monique, étaient vraiment venus
nous accueillir pour nous emmener directement
au cimetière.

Un grand merci à ces jeunes d'une école de Théatre du Nouveau Brunswick dont la providence s'est
servie. Voici quelques photos prises pendant cette répétition.

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Félicitations pour votre prestation et encore merci de nous avoir offert le privilège d'être les premiers spectateurs

de "la vie d'autrefois".

Nous avons alors continué notre visite du site historique, en nous retournant nous recueillir près de la croix marquant l'emplacement du cimetière de Saint Charles les Mines, en visitant l'églies souvenir rappelant l'église dans laquelle les anglais avaient rassemblés tous les hommes pour leur annoncer la confiscation de tous leurs biens, puis dans le parc. Voici quelques photos.

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L 'après-midi, nous nous sommes rendus au village MELANSON, nous attendant à trouver un petit village avec plusieures maisons. A notre grande surprise, ce qu'on appelle en Acadie, un village, c'est un lieu dit ou hameau, comptant quelques maisons dispersées. Nous avons su que nous étions sur le hameau quand nous avons trouvé la salle communautaire que nous avons pris en photo et que vous trouverez ci-dessous.

Le village MELANSON se trouve au niveau de la petite maison la plus à gauche que vous voyez sur la carte ci-dessus, en bordure de la rivière Gaspereau, sous Grand-Pray.

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une fois trouvé cette pancarte, nous avons su que nous étions sur le bon chemin. En cherchant un peut, nous avons fini par trouver la salle communale.

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Apparemment il y avait quelqu'un dans la salle communale. Nous avons frappé et nous sommes entrés. Nous avons alors trouvé 2 dames d'un certain âge qui travaillaient sur un immense courtepointe (un dessus de lit je crois) et qui ne parlait pas le français. Cela a ravi mon épouse qui est une spécialiste du patchwork et a admiré leur travail.

Nous nous sommes ensuite rendus, en suivant la rivière Gaspereau, jusqu'à la Croix de la déportation, situé juste après le petit cottage que nous avions loué.

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                                                                        cliquer sur la photo pour découvrir le panorama

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Le 26 juin

Nous sommes partis en direction d'Annapolis Royal.

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            Puis nous avons rejoins Port Royal
            situé 12 km après Annapolis Royal

            pour visiter l'Etablissement MELANSON


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C'est à cet endroit que Charles MELANSON, le frère de Pierre qui a fondé Grand Pré, s'était installé avec sa famille
après son mariage.

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Voici ce qu'on peut lire sur les panneaux que l'on apperçoit sur la droite, à l'entrée du site.

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                                                                                             pour agrandir cliquer dessus

Après cette visite, nous nous sommes rendus un peu plus loin, à l'habitation Port Royal.

Cette habitation est une reproduction de l'habitation que construisirent, en 1606, les premiers colons français arrivés en Acadie en 1604 avec Samuel de Champlain et Jean de Poutrincourt.

Découvrons quelques photos de l'intérieur.

                                                                                     la courre intérieure

          la cheminée dans la cuisine

                                                                                             la salle à manger

                                                           les appartements de sa seigneurerie Jean de Poutrincourt

C'est en 1610, après 3 ans d'innocupation, les anciens colons ayant quittés les lieux en 1607, que Jean de Poutrincourt, deuxième gouverneur de l'Acadie, avec son fils Charles de Biencourt, Claude et Saint-Etienne de la Tour et son fils de 14 ans, Charles de Saint Etienne de la Tour, un prêtre catholique et d'autres colons français s'installèrent.

An 1613, l'habitation fut attaquée par des colons anglais venue de la Virginie. Plusieurs colons français furent tués et d'autres enlevés. Le fort et les marchandises furent détruits. Biencourt, qui était ne France pour recueillir des approvisionnements, est tourné à Port Royal le printemps suivant. Il fut obligé de rentrer en France avec les colons survivants. Quant à Charles de Biencourt et Charles de la Tour, ils restèrent parmi les Mimacs, s'engageant dans l'industrie des fourrures. Charles de Biencourt mourrut en 1623.

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Une fois la visite terminée, nous avons repris la route en direction de Port Royal. Voici quelques photos prises sur le chemin nous y conduisant.

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une vue de Port Royal

une vue sur la rue principale d'Annapolis Royal

Après avoir déjeuné dans un petit restaurant d'Annapolis, nous nous sommes rendus au jardin historique, pour visiter une reproduction des maisons telles que les ancêtres de Monique les construisaient.

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                                                                      sur cette photo on apperçoit le toit de chaume.

                                                                           avant qu'elle soit recouvert de chaume

                                   l'intérieur. Monique s'y sentait tellement bien qu'elle avait déjà chaussé les sabots

                                                             sur la droite de la maison, derrière les barrières, le potager

Complètement sur la droite, on apperçoit un panneau sur lequel le nom de toutes les familles acadiennes recensées sur Port Royal en 1671 ont été affichés. On les découvre sur la photo suivante.

Nous nous sommes ensuite promenés dans le jardin. Un super jardin contenant une multitude de variétés de fleurs et de pommiers.

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                                                                               Monique parmi les fleurs

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                                                                                     Moi parmi les roses

Vue de la rue devant l'entré du jardin historique

Le soir, nous nous sommes retrouvés, sur invitation d'Yvette, avec quelques membres de l'association "les Amis de Grand Pré", pour partager en toute simplicité le diner. Dès que j'aurai reçu les photos qui on été prise, je les placerai.

Le 27 juin

Avant de repartir sur Halifax pour prendre l'avion qui nous emmenait sur Montréal où nous attendait notre fils qui a immigré au Québec, nous sommes allés faire un petit tour au marché de Wolfville.

FIN DU DIAPORAMA